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CADRE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE ET LES AIRES PROTÉGÉES COMMENTAIRES 2021-2025

Merci d'avoir pris le temps de donner votre avis sur le projet de cadre des îles du Pacifique pour la conservation de la nature et les aires protégées 2021-2025. Pour remplir ce formulaire, vous devrez être sur un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable.

Ce formulaire de rétroaction se concentre principalement sur les six objectifs stratégiques et les 21 pistes d'action du nouveau cadre, bien que nous apprécions également les commentaires généraux sur le cadre dans son ensemble. Le projet de texte complet, y compris les détails des cycles de consultation précédents tout au long de 2020, peut être consulté ici.

 

Après la conférence, le projet de cadre sera mis à jour pour refléter les commentaires reçus dans le cadre de cette enquête, ainsi que les messages clés émergeant lors des sessions de la conférence pour chaque piste d'action. Le texte sera finalisé début 2021.

 

Toutes les réponses seront traitées de manière confidentielle et aucune organisation ou personne contribuant à cette enquête ne sera identifiée dans aucune publication ou présentation.

 

À propos des objectifs stratégiques

Les objectifs stratégiques sont de grandes priorités pour l'action de conservation de la nature dans le Pacifique. Les travaux réalisés dans les domaines des objectifs stratégiques, d'une manière reflétant les principes de mise en œuvre de la conservation, contribueront à progresser vers la vision et les buts sur 30 ans du cadre.

 

Le but des objectifs stratégiques est de fournir une approche stratégique coordonnée de la conservation entre les juridictions de la région du Pacifique. Les décisions concernant les objectifs, cibles et indicateurs nationaux pour leur mise en œuvre relèvent de la responsabilité des gouvernements du Pacifique, appuyés par leurs partenaires.

 

Chaque objectif stratégique est accompagné de pistes d'action, représentant les domaines prioritaires de mise en œuvre; des résumés des principaux défis de conservation pour chaque piste d'action; et des aperçus des meilleures pratiques pour le travail entrepris dans chaque piste d'action. Ce guide de bonnes pratiques applique les principes de mise en œuvre de la conservation à la réalisation des objectifs stratégiques.

Détails personnels

Objectif stratégique 1
Habiliter nos populations à mener des actions pour la conservation de la nature, au vu de son importance pour nos cultures, pour nos économies et pour nos sociétés.
Pistes d'action prioritaires
Principaux enjeux
Aperçu des bonnes pratiques
Impliquer nos populations dans les opérations de conservation
  • Défendre activement le droit des populations du Pacifique de prendre des décisions éclairées concernant l’utilisation durable de leur environnement et de mettre en œuvre ces décisions, en tant que participants à part entière des initiatives en faveur de la conservation de la nature, et ce, de l’étape de la conception à celle de la mise en œuvre. Ce droit inclut le droit d'exploiter les savoirs traditionnels, autochtones et locaux, et le droit d’accéder à d'autres formes de savoirs, de données ou d'informations.

  • S’investir dans une participation durable avec les collectivités locales selon des principes d’égalité et de profit mutuel, plutôt que dans des relations à court terme évoluant au gré des cycles de projet.

  • Faire en sorte que tous les programmes de conservation ancrés sur un lieu spécifique renforcent les savoirs et les capacités des populations du Pacifique (en particulier les femmes, les jeunes et les personnes handicapées) à concevoir et à entreprendre elles-mêmes de tels programmes.

  • Faire en sorte que les initiatives en faveur de la conservation de la nature renforcent les capacités des organisations et des pouvoirs publics à coopérer avec les populations du Pacifique et à apprendre d’elles.

  • Faire en sorte que les bénéfices (sous forme d’argent, d'une amélioration du mode de vie, etc.) parviennent directement aux populations grâce à l’application généralisée de politiques d'accès et de partage des bénéfices.

  • Manque de reconnaissance et d’application des droits des populations aux territoires et aux ressources.

  • Insuffisance des capacités d'engager et de négocier des résultats positifs lors de la prise de décisions concernant la gestion de l'environnement, même lorsque les droits des populations existent.

  • Exclusion ou sous-représentation des populations dans les processus décisionnels.

Adopter des comportements propices à la conservation de la nature
  • Faire en sorte que les peuples du Pacifique soient autorisés et encouragés à définir l'importance que revêtent pour eux la biodiversité et les écosystèmes naturels, en tenant compte de leur bien-être, de leur identité, du lien qui les unit à ce ou à ces lieux et des savoirs traditionnels, autochtones et locaux.

  • Faire en sorte que les organisations et les pouvoirs publics partagent les informations environnementales avec les collectivités locales, d'une façon qui respecte les valeurs locales et qui soit utile pour les prises de décisions relatives à leurs moyens d’existence. Les organisations doivent respecter les informations locales ou obtenues de la part des populations, et ne les exploiter que de manière appropriée, suite à un accord mutuel et à un dialogue.

  • Les actions de sensibilisation devraient rendre largement disponibles les outils applicables qui ont porté des fruits dans d’autres localités. Les membres des populations du Pacifique sont souvent les personnes les plus aptes pour faire part de leurs savoirs et de leurs expériences à d'autres groupes.

  • Les actions de sensibilisation à la conservation et en faveur de l’art pour la conservation doivent valoriser et célébrer les expressions culturelles du Pacifique en entretenant les partenariats avec nos ainés, nos éducateurs, nos artistes, nos athlètes et les personnalités exemplaires de nos sociétés, ainsi qu'avec nos organisations religieuses, culturelles, de jeunes et de femmes.

  • Difficulté à améliorer les capacités collectives du Pacifique à communiquer à propos des initiatives réussies dans des formats appropriés et avec l’ensemble des acteurs concernés.

  • Manque de suivi et d'évaluation de l'efficacité des campagnes de sensibilisation et des autres interventions visant à modifier les comportements.

  • Les personnes et les groupes de pression qui tirent profit des activités qui dégradent l'environnement sont souvent plus puissants que les personnes lésées, et n’ont aucun intérêt à modifier volontairement leurs comportements.

Veuillez faire part de vos commentaires concernant l'Objectif stratégique 1 et ses pistes d'action, y compris les principaux défis et aperçus des meilleures pratiques:

Objectif stratégique 2
Incorporer les considérations environnementales et culturelles dans les objectifs, dans les procédures et dans les trajectoires du développement économique dans le Pacifique.
Pistes d'action prioritaires
Principaux enjeux
Aperçu des bonnes pratiques
Des économies océaniques durables et résilientes
  • Consolider les évaluations de l’impact environnemental et culturel, notamment en ce qui concerne la qualité des évaluations, le contrôle de la conformité, la capacité à appliquer les lois et l’intégration des évaluations dans les procédures de planification.

  • Renforcer la surveillance et la mise en œuvre effective de toutes les activités industrielles et commerciales maritimes et marines.

  • Élaborer, renforcer, mettre en œuvre et appliquer des politiques océaniques nationales conformes aux accords régionaux et internationaux relatifs à la gouvernance et à la conservation des océans, et qui défendent les intérêts des populations.

  • Renforcer les cadres juridiques existants et incorporer les considérations environnementales dans la législation nationale.

  • Faire en sorte que toutes les initiatives de conservation et de développement économique axés sur les océans disposent de procédures solides pour solliciter le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause de la part des populations, dans un souci de défense de leurs intérêts et de leurs valeurs.

  • Donner des conseils pour réorienter les finances afin d'assurer la protection, la réhabilitation et la résilience des écosystèmes côtiers et marins, ainsi que des populations qui en dépendent.

[En développement]

Des économies insulaires durables et résilientes
  • Consolider les évaluations de l’impact environnemental et culturel, notamment en ce qui concerne la qualité des évaluations, le contrôle de la conformité, la capacité à appliquer les lois et l’intégration des évaluations dans les procédures de planification.

  • Faire en sorte que toutes les initiatives de conservation et de développement économique ancrées sur les îles disposent de procédures solides pour solliciter le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause de la part des populations, dans un souci de défense de leurs intérêts et de leurs valeurs.

  • Donner aux populations locales des possibilités de s’adonner à des activités économiques durables, ancrées sur les îles, leur garantissant des rendements économiques justes et équitables.

  • Aider les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, à créer des méthodes résilientes, dont la mise en place de chaînes d'approvisionnement transparentes et durables qui favorisent le bien-être local.

  • Renforcer les cadres juridiques existants et incorporer les considérations environnementales dans la législation nationale.

[En développement]

Des solutions naturelles pour assurer la pérennité des systèmes socioécologiques
  • Faire en sorte que toutes les solutions axées sur la nature soient conçues et mises en œuvre de sorte à produire des avantages démontrables pour le bien-être humain et la prospérité écologique (lorsque c’est possible, à plusieurs échelles).

  • Utiliser des outils de planification de scénarios qui présentent des voies économiques alternatives et durables adaptées aux contextes locaux, nationaux et régionaux.

  • Promouvoir et renforcer les outils qui donnent des garanties environnementales et socioculturelles pour les projets économiques (ex. : évaluations d'impact, aménagement du territoire).

  • Concevoir des solutions axées sur la nature pour s’attaquer aux problèmes locaux relevés par les utilisateurs des ressources, présentant des avantages environnementaux et socioculturels prouvés et communiqués.

[En développement]

Un tourisme sensible aux enjeux culturels et environnementaux
  • Encourager les opérateurs touristiques à améliorer de leur propre initiative l'efficacité de l'utilisation et de l'élimination des ressources, en recourant notamment aux bonnes pratiques se rapportant à l'électricité, à l'eau et aux déchets. Renforcer la règlementation, le contrôle et l'application de ces pratiques.

  • Intégrer les considérations environnementales et culturelles dans la planification du développement touristique national et régional, en donnant la priorité aux formes de tourisme qui améliorent la prospérité environnementale et socioculturelle.

  • Inviter l'industrie du tourisme et les partenaires concernés à participer à des initiatives nationales ou régionales en vue de réduire les menaces environnementales, en particulier celles découlant directement des pratiques touristiques.

  • Faire participer le secteur du tourisme en tant que contributeur économique aux efforts visant à préserver le patrimoine naturel dont il dépend.

  • Envisager et encourager la possibilité pour les collectivités locales de lancer des activités de tourisme durable à petite échelle.

[En développement]

Veuillez faire part de vos commentaires concernant l'objectif stratégique 2 et ses pistes d'action, y compris les principaux défis et aperçus des meilleures pratiques:

Objectif stratégique 3
Recenser, conserver et gérer durablement les écosystèmes, les habitats et les sites culturels et naturels prioritaires.
Pistes d'action prioritaires
Principaux défis
Aperçu des bonnes pratiques
Des aires marines effectivement protégées
  • Faire respecter les droits coutumiers des populations sur leurs aires marines et sur leurs pêcheries gérées localement. Lorsqu'elles sont gérées et surveillées efficacement, ces zones devraient être incluses dans les registres des aires naturelles et culturelles protégées. Les droits coutumiers ne doivent pas être amoindris par la mise en place d’aires protégées ou par les mesures d'aménagement du territoire.

  • Faire en sorte que toutes les collectivités du Pacifique soient encouragées à établir des aires marines gérées ou conservées localement si elles le souhaitent, et notamment encouragées à mener des initiatives appropriées de planification spatiale marine, ou à participer à de telles initiatives. Cela pourrait prendre la forme d’investissements dans des réseaux de renforcement des capacités ou dans des centres d'apprentissage pour en favoriser une mise en œuvre efficace et durable.

  • Mesurer l'étendue spatiale, le type d'habitat, la présence et l'abondance des espèces, et la santé des aires protégées au fil du temps, sans oublier de recourir pour cela aux savoirs traditionnels, autochtones et locaux. Les habitants devraient être encouragés à participer à la surveillance des aires protégées, voire, selon le cas, à la diriger.

  • Faire en sorte que des ressources suffisantes soient disponibles sur le long terme pour l'évaluation, la surveillance et le respect des aires marines protégées (et autres mesures de gestion les concernant). On envisage ici notamment la mise à disposition de ressources pour les organismes publics et des mécanismes de financement durables pour appuyer le rôle devant être joué par les collectivités locales sur le long terme. 

  • Faire en sorte que le recensement des sites prioritaires et la planification de leur gestion tiennent compte de l’évolution de leur rôle dans le fonctionnement écologique et dans la connectivité du paysage marin, même lorsqu’ils se trouvent à cheval sur plusieurs circonscriptions politiques ou en haute mer.

  • Haute mer et zones situées en-dehors de la juridiction nationale.

  • Évaluation, surveillance et respect des aires marines protégées à toutes les échelles.

  • Prise en compte des habitats des fonds marins dans les réseaux des aires marines protégées.

  • Faire en sorte que les aires marines protégées soient adéquatement conçues et implantées pour atteindre leurs objectifs sociaux, culturels, économiques et écologiques.

  • Effets croissants des changements climatiques, de la perte et de la dégradation des habitats et d'autres pressions environnementales locales et mondiales.

Intégrité des écosystèmes marins
  • Évaluer, cartographier et surveiller les écosystèmes et les habitats menacés ou de grande valeur, tels que les récifs coralliens, les prairies sous-marines et les autres aires marines d'importance écologique ou biologique (AIEB) ou zones clés pour la biodiversité (ZCB).

  • Définir et appliquer des modalités détaillées, inclusives et équitables d'évaluation environnementale stratégique et de planification de l'espace marin aux niveaux national, infranational et local. Ces modalités devraient viser une gestion active et adaptative des écosystèmes marins pour de nombreux types d'avantages, concernant entre autres la biodiversité, la sécurité alimentaire, la protection du littoral et les valeurs et fonctions sociales et culturelles.

  • Établir des mesures de protection, de règlementation ou d'autres mesures de conservation ciblées et appliquées, en collaboration avec les collectivités locales. Ces mesures devraient tenir compte des multiples pressions anthropiques afin de rétablir la résilience, l'intégrité et le fonctionnement des écosystèmes.

  • Nouer des partenariats pour la réhabilitation des écosystèmes côtiers, en veillant à ce que tous les partenaires comprennent que la priorité sera donnée aux espèces indigènes, et partagent ce point de vue.

  • Favoriser une gestion durable et traditionnelle des océans, et défendre le droit des populations à exercer ces pratiques. Assurer aux populations des retombées économiques justes et équitables pour leurs produits marins.

  • Renforcer les capacités régionales pour assurer une gouvernance efficace et intégrée des océans, sans oublier des mesures de conservation appropriées pour la haute mer.

  • Effets croissants des changements climatiques, de la perte et de la dégradation des habitats et d'autres pressions environnementales locales et mondiales.

  • La croissance démographique dans les îles du Pacifique et la hausse de l’exploitation de leurs ressources exercent une pression sur les écosystèmes marins côtiers.

  • Insuffisance des connaissances scientifiques sur les habitats et sur les écosystèmes marins du Pacifique.

  • Manque de programmes de surveillance à long terme ou de bases de données facilement accessibles.

Des aires terrestres effectivement protégées
  • Faire respecter les droits coutumiers des populations sur leurs zones terrestres gérées localement, ainsi que les systèmes d’agrobiodiversité. Lorsqu'elles sont gérées et surveillées efficacement, ces zones devraient être incluses dans les registres des aires naturelles et culturelles protégées. Les droits coutumiers ne doivent pas être amoindris par la mise en place d’aires protégées ou par les mesures d'aménagement du territoire.

  • Faire en sorte que toutes les collectivités du Pacifique soient encouragées à établir des aires terrestres gérées ou conservées localement si elles le souhaitent, et notamment encouragées à mener des initiatives appropriées de planification spatiale terrestre, ou à participer à de telles initiatives. Cela pourrait prendre la forme d’investissements dans des réseaux de renforcement des capacités ou dans des centres d'apprentissage pour en favoriser une mise en œuvre efficace et durable.

  • Mesurer l'étendue spatiale, le type d'habitat, la présence et l'abondance des espèces, et la santé des aires protégées au fil du temps, sans oublier de recourir pour cela aux savoirs traditionnels, autochtones et locaux. Les habitants devraient être encouragés à participer à la surveillance des aires protégées, voire, selon le cas, à la diriger.

  • Faire en sorte que des ressources suffisantes soient disponibles sur le long terme pour l'évaluation, la surveillance et le respect des aires protégées (et autres mesures de gestion les concernant). On envisage ici notamment la mise à disposition de ressources pour les organismes publics et des mécanismes de financement durables pour appuyer le rôle devant être joué par les collectivités locales.

  • Faire en sorte que le recensement des sites prioritaires et la planification de leur gestion tiennent compte de l’évolution de leur rôle dans le fonctionnement écologique et dans la connectivité du paysage terrestre, ainsi que des valeurs et des intérêts des populations.

  • Difficultés à faire respecter et à surveiller les aires protégées, et à utiliser des protocoles tels que l’évaluation de l’efficacité de la gestion des aires protégées (PAME).

  • Incidences des changements climatiques, de la dégradation ou de la perte des habitats, et de la présence d’espèces envahissantes.

  • Les aires protégées ne correspondent pas nécessairement aux zones ayant la plus grande importance pour la diversité biologique ou de l'habitat.

Terrestrial ecological integrity 
  • Évaluer, cartographier et surveiller les écosystèmes et les habitats menacés ou de grande valeur, tels que les forêts naturelles, en partenariat avec les instances locales.

  • Définir et appliquer des modalités détaillées, inclusives et équitables aux niveaux national, infranational (île ou bassin versant) et local pour l’aménagement du territoire, en s’appuyant le cas échéant sur les savoirs traditionnels. Ces modalités devraient viser une gestion active et adaptative des écosystèmes terrestres pour de nombreux types d'avantages, concernant entre autres la biodiversité, la sécurité alimentaire, la bonne santé des ressources hydriques et du sol, le piégeage du carbone, ainsi que les valeurs et fonctions sociales et culturelles.

  • Établir des mesures de protection, de règlementation ou d'autres mesures de conservation ciblées et appliquées, en collaboration avec les collectivités locales. Ces mesures devraient tenir compte des multiples pressions anthropiques afin de rétablir la résilience, l'intégrité et le fonctionnement des écosystèmes.

  • Nouer des partenariats pour la réhabilitation des forêts naturelles, en veillant à ce que tous les partenaires comprennent que la priorité sera donnée aux espèces indigènes, et partagent ce point de vue.

  • Favoriser une gestion des terres, une agriculture et une exploitation forestière durables et traditionnelles, et défendre le droit des populations à exercer ces pratiques. Assurer aux populations des retombées économiques justes et équitables pour leurs produits forestiers et agricoles.

  • Faire en sorte que des mécanismes de financement durables soient mis en place pour soutenir la conservation et la gestion des sites, en tenant notamment compte, pour ce soutien, du rôle joué par les propriétaires fonciers et les instances locales.

  • Menaces directes pesant sur les forêts et leur valeur environnementale et culturelle du fait de l'exploitation forestière, des espèces envahissantes, de l'agriculture, des incendies, de l'exploration et de l'exploitation minières.

  • Conversion de divers systèmes agroécologiques en espaces de monocultures.

Veuillez faire part de vos commentaires concernant l'objectif stratégique 3 et ses pistes d'action, y compris les principaux défis et aperçus des meilleures pratiques:

Objectif stratégique 4
Protéger et rétablir les espèces menacées et préserver la diversité génétique, en donnant la priorité aux espèces présentant une importance particulière sur les plans écologique, culturel et économique.
Pistes d'action prioritaires
Principaux enjeux
Aperçu des bonnes pratiques
Réduire les menaces qui pèsent sur nos espèces marines menacées et migratrices
  • Faire en sorte que des plans de conservation et de réhabilitation soient élaborés de façon spécifique pour chaque espèce, et soient financés et mis en œuvre en partenariat avec les populations du Pacifique ; faire en sorte que ces plans intensifient les liens entre les espèces marines menacées et le patrimoine culturel.

  • Renforcer les systèmes et les capacités de surveillance des espèces marines et migratrices menacées (en nouant notamment des partenariats étroits avec les instances locales lorsque cela est possible) et de partage des données entre les différents organismes et institutions nationaux et régionaux.

  • Soutenir les scientifiques et les détenteurs et détentrices de savoirs des îles du Pacifique (en les faisant par exemple bénéficier de formations en taxonomie et en évaluation de la biodiversité), et assurer la transmission des savoirs en instituant des postes dans ces domaines d'expertise (tout en les dotant des ressources nécessaires). De même, aider les scientifiques non océaniens à comprendre le rôle des taxonomies autochtones dans le suivi de la conservation.

  • Mettre en place des mesures d’incitation sociales, culturelles et économiques adaptées pour réduire la surexploitation flagrante et le trafic des espèces marines menacées, en partenariat avec les dirigeants locaux et les parties prenantes.

  • Garantir un financement sur le long terme pour le suivi et la réhabilitation des espèces marines menacées et migratrices.

  • Intensifier la coopération régionale pour réduire les menaces et accroître la protection et l'application de la loi au-delà des frontières infranationales et nationales, en tenant compte des aires de répartition naturelles des espèces migratrices menacées.

  • Baisse des effectifs pour des espèces jouant un rôle fondamental dans les écosystèmes, et incidences généralisées dans tout le Pacifique.

  • Les espèces marines migratrices sont menacées par des pratiques de pêche ou de collecte non durables, par le trafic d'espèces sauvages, par la pollution et par les changements climatiques.

  • Manque de données relatives à l'état, à la connectivité et aux menaces pesant sur les espèces marines de la liste rouge de l'UICN dans le Pacifique.

Réduire les menaces qui pèsent sur nos espèces terrestres menacées et migratrices
  • Faire en sorte que des plans de conservation et de réhabilitation soient élaborés de façon spécifique pour chaque espèce, et soient financés et mis en œuvre en partenariat avec les populations du Pacifique ; faire en sorte que ces plans intensifient les liens entre les espèces terrestres menacées et le patrimoine culturel.

  • Renforcer les systèmes et les capacités de surveillance des espèces terrestres et migratrices menacées et de partage des données entre les différents organismes et institutions nationaux et régionaux.

  • Soutenir les scientifiques et les détenteurs et détentrices de savoirs des îles du Pacifique (en les faisant par exemple bénéficier de formations en taxonomie et en évaluation de la biodiversité), et assurer la transmission des savoirs en instituant des postes dans ces domaines d'expertise (tout en les dotant des ressources nécessaires). De même, aider les scientifiques non océaniens à comprendre le rôle des taxonomies autochtones dans le suivi de la conservation.

  • Mettre en place des mesures d’incitation sociales, culturelles et économiques adaptées pour réduire la surexploitation flagrante et le trafic des espèces terrestres menacées, en partenariat avec les dirigeants locaux et les parties prenantes.

  • Garantir un financement sur le long terme pour le suivi et la réhabilitation des espèces terrestres menacées et migratrices.

  • Nouer des partenariats pour la gestion des espèces prioritaires, notamment des partenariats fondamentaux entre les gestionnaires environnementaux et la biosécurité.

  • Déclin continu de la plupart des espèces actuellement menacées du Pacifique.

  • Les espèces envahissantes et les changements climatiques sont les menaces les plus fréquemment citées.

  • Les mesures de l'état des espèces inscrites sur la liste rouge de l'UICN et des menaces qui pèsent sur elles dans les îles du Pacifique sont limitées par le manque de recherches et de données disponibles, souvent parce que la collecte de ces données nécessite de fortes dépenses et des connaissances techniques de haut niveau.

Veuillez faire part de vos commentaires concernant l'Objectif stratégique 4 et ses pistes d'action, y compris les principaux défis et aperçus des meilleures pratiques:

Objectif stratégique 5
Contrôler et réduire les menaces pesant sur les environnements du Pacifique, ainsi que les facteurs de perte de biodiversité.
Pistes d'action prioritaires
Principaux enjeux
Aperçu des bonnes pratiques
Mettre fin à la pêche non soutenable
  • Encourager la gestion locale et associative des zones de pêche, en employant notamment des pratiques fondées sur les savoirs traditionnels, autochtones et locaux.

  • Contrôler activement et réduire les incidences d’origine terrestre (telles que celles découlant de l'exploitation forestière et des activités minières) sur les zones de pêche côtière. Ces problèmes ne relèvent souvent pas de la compétence des collectivités locales, et nécessitent une action coordonnée entre plusieurs organismes publics et d'autres partenaires.

  • Continuer de consolider les capacités et les systèmes nationaux et régionaux de surveillance, de contrôle et de surveillance, en collaboration avec les collectivités locales, le cas échéant.

  • Renforcer le contrôle des prises par, entre autres, une intensification de la couverture des observateurs, de la surveillance électronique et à distance et des inspections de conformité sur les quais.

  • Renforcer la surveillance et la règlementation des activités de transbordement, notamment en utilisant des techniques analytiques d'identification et de traçabilité et en appliquant des sanctions plus sévères.

  • Combattre la pêche côtière illicite, non déclarée et non règlementée en partenariat avec les populations côtières, en veillant à ce que les programmes mettent l'accent sur les droits de l'homme, sur la santé, sur les valeurs culturelles et patrimoniales et sur les moyens d’existence.

  • Envergure des zones économiques exclusives du Pacifique et faible capacité à les faire respecter.

  • Dommages involontaires aux espèces non ciblées (prises accessoires).

  • Incidences sur les stocks de poissons causées par la perte des habitats, les espèces envahissantes et la pollution.

  • Effets directs et indirects des changements climatiques et de l'acidification des océans sur les pêches côtières et pélagiques.

  • Trouver des alternatives durables à l’épuisement des stocks, particulièrement en ce qui concerne les poissons coralliens, pour permettre leur régénération.

Des approches écosystémiques pour mener la riposte contre les changements climatiques, la pandémie et les catastrophes
  • Création et utilisation d'ateliers d’échanges et de plateformes d’action pour renforcer les capacités régionales et les liens entre les communautés et les programmes œuvrant à la conservation de la nature, à la santé humaine et à la résilience face aux catastrophes et aux changements climatiques.

  • Mettre en œuvre les accords indiqués relatifs aux changements climatiques et à la gestion des risques de catastrophe, tels que le Cadre pour un développement résilient dans le Pacifique, en accordant la priorité aux approches et aux solutions fondées sur les écosystèmes.

  • Concevoir des liens synergiques entre les différents programmes et projets afin d’optimiser les nombreux avantages tirés des approches écosystémiques pour la conservation de la nature, pour la résilience face aux changements climatiques et aux catastrophes, et pour la santé humaine.

  • Fonder la planification des opérations de préparation aux pandémies et aux catastrophes et de redressement après de tels phénomènes sur une conception systémique, qui tient compte des interactions entre la santé écologique, humaine et animale, à l'intérieur de limites naturelles telles que les bassins hydrographiques.

  • Manque de ressources humaines et financières pour appliquer les approches écosystémiques.

  • La législation et la planification nationales (notamment celles relatives aux approches écosystémiques) ne cadrent parfois pas suffisamment avec les moyens d’existence locaux et les droits coutumiers.

  • Mauvaise qualité des données relatives aux conditions de référence.

  • Forte dépendance des économies aux importations physiques.

Exploration et exploitation minières des fonds marins
  • Définir et appliquer une obligation de mener des évaluations indépendantes et rigoureuses de l'impact sur l’environnement et sur la culture et des évaluations stratégiques de l’environnement pour tous les éléments des activités industrielles proposées touchant aux milieux de la haute mer ou des fonds marins.

  • Défendre les droits des populations du Pacifique et des organisations de la société civile de participer de manière significative aux prises de décisions relatives à la prospection ou à l'exploitation minière des fonds marins, et faire en sorte que ces activités prévoient des mécanismes forts pour solliciter le consentement préalable des populations, donné librement et en connaissance de cause.

  • Adopter une approche de précaution à l'égard des activités d'exploitation minière et de prospection en haute mer, en faisant notamment en sorte que les risques environnementaux, sociaux et économiques soient bien compris et en interdisant la poursuite de ces activités tant qu'il n’aura pas été clairement démontré que leurs incidences peuvent être contrôlées de sorte à garantir une protection effective des écosystèmes océaniques.

  • Peu de données sont disponibles sur les incidences potentielles ou connues de l'exploitation minière ou de la prospection des fonds marins.

  • De vastes espaces de la haute mer et des fonds marins n'ont pas encore été explorés, et la biodiversité de ces écosystèmes reste à comprendre.

  • Les décideurs, les décideuses et les autres acteurs, tels que les collectivités locales, sont peu sensibilisés aux impacts potentiels de de l'exploration et de l'exploitation minières des fonds marins.

Combattre les espèces envahissantes
  • Mesurer et surveiller la présence des espèces envahissantes et les incidences de cette présence, en veillant à combler les lacunes en matière de connaissances sur les incidences sociales, culturelles et économiques et sur les résultats obtenus par les mesures de contrôle.

  • Organiser la prévention des mouvements d'espèces envahissantes vers et entre les îles, aux niveaux national et régional.

  • Assurer la protection des sites et des espèces prioritaires au moyen de partenariats avec la biosécurité, l'aménagement du territoire et les collectivités, en s'appuyant sur les savoirs traditionnels, autochtones et locaux relatifs aux sites et aux espèces prioritaires.

  • Réhabiliter les espèces et les habitats indigènes, avec une surveillance à long terme des diverses retombées de ces actions.

  • Nouer des partenariats pour la biosécurité, le partage des connaissances sur les bonnes pratiques et la mise à disposition de ressources au niveau régional pour le contrôle des espèces envahissantes et la réhabilitation des habitats naturels.

  • Les îles du Pacifique sont ouvertes à un large éventail d'espèces potentiellement envahissantes, nécessitant une vigilance constante, la conclusion de partenariats avec les pays d'accueil et de destination, et la mise à disposition de ressources destinées à l'application des mesures de biosécurité.

  • Les risques d'invasion sont corrélés à la hausse des voyages et des mouvements de marchandises.

  • Les pressions environnementales réduisent la capacité des espèces indigènes à soutenir la concurrence des espèces envahissantes.

Prévenir la pollution par les plastiques
  • Mettre en œuvre la stratégie pour un Pacifique plus propre 2025 et le Plan d'action régional du Pacifique sur les déchets marins.

  • Recenser les sources des déchets plastiques et les tendances en la matière en recourant à des expertises sur les déchets, à la science citoyenne et à des outils de gestion des sites d'enfouissement tels que les ponts bascules.

  • Mesurer les dépenses consacrées aux déchets plastiques (dont celles afférentes à la gestion des sites d'enfouissement), le coût des nettoyages et de la réhabilitation des habitats, et mesurer les économies gagnées par la réaffectation des plastiques pour les empêcher de finir à la décharge.

  • Prévoir les dépenses et les actions pour la gestion des déchets marins et de leurs incidences, dont celles liées aux mesures de prévention, telles que la réduction des risques de catastrophe et la biosécurité.

  • Nouer des partenariats pour la réduction de la pollution plastique et pour une application plus efficace des règlementations, par le biais des organisations citoyennes, des partenaires de développement, des entités commerciales et des organismes publics.

  • Adopter des cadres politiques et législatifs privilégiant la prévention à la gestion des déchets, mentionnant de façon expresse l'élimination de la pollution plastique dans des cadres politiques afférents.

  • Imposer des restrictions à l'importation et au commerce des plastiques et des polymères problématiques, y compris des bioplastiques à usage unique.

  • Favoriser la prévention, le retour, le recyclage et l’emploi d’alternatives traditionnelles et innovantes au plastique, avec la participation des populations et des entreprises locales. Faire en sorte que les détenteurs et les détentrices de savoirs traditionnels, les artisans et les artisanes soient rémunéré·es de façon équitable et pris·es en considération dans le cadre des procédures liées à l’obtention du consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause. 

  • S'engager à stimuler une économie circulaire des plastiques, en sollicitant la participation des promoteurs et des promotrices de changements en amont aux niveaux international, régional, national et local.

  • Plaider au niveau international en faveur de l'élimination de la pollution plastique (en particulier par les pays riverains du Pacifique) et en faveur d’un traité mondial sur la pollution plastique.

  • Proportion élevée des plastiques dans les flux de déchets, sous forme de déchets marins et sous forme de microplastiques présents dans l'ensemble des écosystèmes marins du Pacifique.

  • Nature transfrontalière de la pollution plastique marine. Les écosystèmes du Pacifique continueront de subir l’arrivée de nouveaux déchets plastiques indépendamment de leur taux de production, en raison de la circulation des plastiques marins dans la région du Pacifique et de l’afflux régulier de plastiques dans l’océan en provenance des décharges.

  • Le Pacifique subit le fardeau de déchets liés à la pêche, sous la forme de déversements illégaux de déchets non biodégradables en mer, mais aussi d’équipements de pêche abandonnés, perdus ou délabrés.

  • Les coûts élevés entravent le recyclage dans le Pacifique, que ce soit au niveau national ou après transfert à l’étranger.

Prévenir la pollution (non plastique) des terres, des milieux aquatiques et de la mer
  • Intensification ou extension de la surveillance et de l'établissement de rapports de routine (ex. : concernant les activités de gestion des déchets, des produits chimiques et de la pollution et le milieu dans lequel ceux-ci aboutissent).

  • Élaboration ou mise au point de stratégies et de plans d'action nationaux contre les déchets, les produits chimiques et la pollution, conformes à la stratégie pour un Pacifique plus propre 2025.

  • Élaboration et mise en œuvre d’une législation pratique et applicable pour les États et pour les territoires insulaires océaniens.

  • Mise en œuvre de pratiques et de technologies intégrées, rentables, techniquement appropriées et culturellement acceptables permettant de réduire au maximum et de contrôler les déchets, les produits chimiques et la pollution issus de diverses sources.

  • Gestion des déchets dangereux, notamment par leur inventorisation.

  • Difficultés à faire appliquer les règlements existants.

Veuillez faire part de vos commentaires concernant l'Objectif stratégique 5 et ses pistes d'action, y compris les principaux défis et aperçus des meilleures pratiques:

Objectif stratégique 6
Renforcer les capacités du Pacifique et les partenariats pour une surveillance, une gouvernance et un financement efficaces des activités de conservation de la nature.
Pistes d'action prioritaires
Principaux enjeux
Aperçu des bonnes pratiques

Veuillez faire part de vos commentaires concernant l'Objectif stratégique 6 et ses pistes d'action, y compris les principaux défis et aperçus des meilleures pratiques:

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Appliquer la science et les savoirs traditionnels à la fixation et au suivi des objectifs
  • Encourager la formation de capacités de suivi aux niveaux national et local, en prenant en compte le suivi fondé sur des indicateurs culturels et les savoirs traditionnels, autochtones et locaux. S’il y a lieu, ces données devraient être exploitées par les systèmes nationaux et régionaux de gestion des connaissances.

  • Protéger le droit des populations du Pacifique de prendre des décisions éclairées quant au moment et à la façon dont la fixation des objectifs et la surveillance auront lieu. Défendre la souveraineté autochtone relative aux informations environnementales et culturelles découlant de sources locales.

  • Utiliser des services de données centralisés pour faciliter le suivi et l'évaluation des activités de conservation et de gestion et pour mettre des données à disposition pour la gestion de l'environnement.

  • Collaborer par le biais de l'apprentissage régional pour la collecte et l'analyse des données, pour la production de rapports et pour une mise à disposition large et en temps voulu des informations relatives à l’environnement.

  • Organiser des capacités durables de production de comptes rendus sur l'environnement dans un contexte en évolution constante (y compris sur les plans de préparation aux catastrophes et sur la gestion des risques de catastrophe).

  • Capacité à collecter, à analyser, à interpréter et à partager des données pour divers publics et pour la prise de décisions.

  • Se concentrer sur les indicateurs régionaux adaptés, pouvant être utilisés pour éclairer la prise de décisions en temps réel pour la gestion adaptative.

Une gouvernance au service de la conservation de la nature
  • Renforcer les cadres juridiques nationaux et régionaux existants et accorder toute l’importance qu’elle mérite à l'application des considérations environnementales dans tous les ministères et dans tous les organismes régionaux. Au besoin, renforcer l'influence des ministères de l'Environnement dans la prise de décisions officielles.

  • Encourager la transparence et la responsabilisation en mettant en place des systèmes permettant le libre accès aux informations relatives à la prise de décisions, et, le cas échéant, en dotant les organismes de règlementation indépendants des ressources dont ils ont besoin.

  • Faire en sorte que les partenariats pour la conservation améliorent la mise en œuvre des lois et des accords locaux, régionaux et internationaux ainsi que des relations, existantes et nouvelles, entre les programmes.

  • Recruter des cadres politiques responsables, transparents et courageux, capables d’affronter les menaces, lointaines et immédiates, qui pèsent sur la biodiversité nationale et régionale, et de porter clairement la voix du Pacifique bleu lors des pourparlers mondiaux.

  • Manque de responsabilité et de transparence

  • Questions de compétence relatives aux dangers transfrontaliers ou aux espèces qui dépendent à la fois des habitats terrestres et marins.

Un financement durable pour la conservation de la nature
  • Adopter une approche régionale, collective et fidèle à la vision du Pacifique bleu pour les partenariats et pour le financement de la conservation.

  • Instaurer et faire appliquer des droits de licence pour les activités ayant une incidence sur l'environnement, et des amendes pour les infractions ; cet argent devant être investi pour améliorer la gestion des ressources, la règlementation et l'application de la loi.

  • Mettre l'accent sur les co-avantages des initiatives de conservation de la nature pour accéder à de nouveaux domaines de financement (ex. : co-avantages pour des domaines tels que l'atténuation des effets des changements climatiques et l’adaptation à ceux-ci, le développement économique et communautaire, la santé humaine et les droits de l'homme).

  • Encourager les initiatives locales de conservation à être autosuffisantes dans la mesure du possible.

  • Encourager la réorientation des financements publics et privés pour encourager la mise en place de plans de conservation équitables et durables.

  • Présence d’intérêts concurrents dans les affectations budgétaires nationales.

  • Manque de possibilités de générer directement des revenus durables pour les initiatives de conservation (parfois).

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